Il est l’auteur de deux essais, publiés en France aux éditions Les Liens qui Libèrent (LLL) et traduits dans une quinzaine de pays : La Guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique (2018) et L’Enfer numérique. Voyage au bout d’un Like (2021). Il a également co-écrit la fiction dystopique Prométhium (2021), qui préfigure le monde intégralement « vert » de l’année 2043.

Des énergies vertes aux technologies numériques en passant par l’agriculture connectée et les frontières dites « intelligentes », Guillaume Pitron veut se positionner aux avant-postes des révolutions techniques en interrogeant les enjeux économiques, géopolitiques et environnementaux qu’elles charrient.

Les ressources agricoles, minières et énergétiques constituent une porte d’entrée privilégiée pour questionner ces évolutions. La centaine de reportages qu’il a réalisés dans une quarantaine de pays – sur les conditions d’extraction des terres rares et du graphite en Chine, l’impact économique de l’activité pétrolière en Alaska ou encore les nouvelles dépendances géopolitiques engendrées par l’agriculture robotisée – œuvrent en effet à interroger les récits et les utopies accompagnant le développement technologique actuel : vertu écologique, dématérialisation de nos modes de vie, découplage entre la croissance économique et la consommation de ressources, progrès social et humain…

Ses travaux ont été récompensés par une trentaine de prix français et étrangers : prix Erik-Izraelewicz de l’enquête économique du journal Le Monde pour une enquête sur le déclin de la filière forestière française (2017) ; prix du livre d’économie (2018) pour La Guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique ; prix du livre Environnement Veolia 2022 pour L’Enfer numérique. Voyage au bout d’un Like ; Best Documentary Long à l’American Golden Picture International Film Festival (États-Unis, 2021) pour le film La Face cachée des énergies vertes… ​

Guillaume Pitron est régulièrement invité à intervenir auprès d’institutions internationales (Fonds monétaire international, Commission européenne, Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture [Unesco]), auprès d’universités et de grandes écoles (Institut européen d’administration des affaires [Insead], HEC, université d’Ottawa), d’États (Sénat, « Quai d’Orsay » en France, ministère de l’environnement du Québec), du monde associatif (Fonds mondial pour la nature [WWF], universités populaires), dans des festivals littéraires (Brisbane Writers Festival, Internazionale a Ferrara) et à l’occasion de conférences TEDx (« Technology, Entertainment and Design »).

Langues parlées : Français, Anglais